Recettes  

Une petite histoire d’amour de semis

Grande passionnée de jardinage, notre collègue Marisol nous raconte son histoire d’amour pour les semis et les bienfaits qu’ils lui apportent. Ses précieux conseils nous aideront à partir du bon pied (ou du bon pouce) notre potager pour le reste de la saison.

J’ai toujours vu ma mère faire son jardin, planter ses fleurs et les légumes au potager avec nos voisins. Nous avions un jardin communautaire dans notre cour du Plateau Mont-Royal. Mais jamais je n’ai eu d’intérêt à l’épauler dans cette tâche. Puis, jeune adulte, je me suis acheté quelques plantes, mais je les tuais l’une après l’autre. J’en suis venue à la conclusion que mon pouce était noir, contrairement à celui de ma mère.

Les années ont passé, j’ai eu deux enfants, puis j’ai eu envie (comme plusieurs d’entre nous) d’avoir des fines herbes à portée de main. J’ai donc accroché des plants au rebord du balcon de notre condo, que j’ai réussi à entretenir durant deux belles années. Tellement fière de ce grand pas pour moi, je me suis dit «et pourquoi pas essayer plus?».

Cette année-là, j’ai acheté une petite lampe de germination et je me suis lancée dans cette aventure. Au début, la salle de bain de notre condo était monopolisée par tous ces plateaux de semis. J’avais semé plusieurs graines par contenant et elles se sont pour la plupart mises à pousser… Je ne me voyais pas les jeter! J’ai donc rempoté individuellement ces plants dans une multitude de pots, toujours entreposés dans notre salle de bain. Pas l’idéal! Ma sœur, mes amies et mes collègues ont eu du choix, cette année-là.

 

histoire d'amour 1

J’ai maintenant appris à ne garder que le nombre de plants dont j’ai besoin ou que je souhaite offrir, car l’entretien de tout cela demande un temps fou et de l’espace que je n’ai pas. Depuis, dès le mois de janvier pour mes fleurs et début mars pour les légumes et fines herbes, je démarre mes semis.

 

«Étant de nature plutôt anxieuse, le fait d’ajouter cette routine qui occupe “le hamster” dans ma tête en le faisant rêver à l’été me procure le plus grand bien.»

C’est maintenant devenu une activité familiale avec le départ des semences. Ensemble, avec les enfants, nous préparons les étiquettes en utilisant l’envers d’un contenant de lait que nous lavons et découpons. Nous remplissons de terre nos contenants recyclés et y semons nos variétés préférées. Je souhaite que, tranquillement, cet amour de la terre germera en eux comme ce fut le cas pour moi, bien que tardivement dans ma trentaine.

histoire damour split 2

Je vous conseille de commencer modestement (pas comme je l’ai fait) avec les légumes que vous mangez couramment et de ne pas vous laisser décourager par les erreurs (nous en faisons tous). Étant à ma cinquième année de culture du potager, j’ai beaucoup appris et je continue d’apprendre constamment! Des mini-plantules que j’ai oublié d’arroser pendant quelques jours et que je retrouve toutes séchées (snif) aux plants qui n’arrivent pas à produire de légumes (artichauts ou choux-fleurs!) et aux tonnes de tomates vertes à récolter juste avant le gel!


Marisol

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