1. Choisir des recettes avec des ingrédients d’ici
Avant de se rendre à l’épicerie, on planifie un menu qui fait la part belle aux produits récoltés ou transformés au Québec. On choisit des recettes avec des ingrédients savoureux qu’on peut acheter de provenance locale. Voici quelques recettes pour s’inspirer:
2. Repérer les indications sur les emballages
Quel élément d’un produit aperçoit-on en premier? Son emballage. Il est une véritable mine d’informations sur la composition des produits, mais aussi sur leur origine et sur leur lieu de transformation. Au Québec, l’indication de l’origine des fruits et légumes frais est réglementée. Pour éviter toute incertitude, on se fie aux expressions autorisées suivantes:
- Produit du Québec
- Cultivé au Québec
- Récolté au Québec
- Dénomination du produit du Québec (ex.: fraises du Québec)
Pour les produits transformés au Québec, on cherche les certifications Aliments du Québec, Aliments préparés au Québec et leurs cousins biologiques.
Si chaque ménage québécois remplaçait 12$ d’aliments d’ailleurs par des aliments d’ici dans son panier d’épicerie, cela ferait augmenter de 1 milliard de dollars la demande auprès des agriculteurs, des pêcheurs et des transformateurs du Québec. Et le panier d’épicerie serait tout aussi rempli.
3. Acheter des fruits et légumes de serre, déshydratés ou surgelés en hiver
Quand l’offre de fruits et légumes d’ici se fait plus restreinte en plein hiver, on se tourne vers les produits frais cultivés en serres au Québec. Laitue Boston, tomates, fines herbes et micro-pousses sont disponibles toute l’année. Nos fruits québécois préférés se trouvent aussi en version surgelée au rayon des produits congelés de l’épicerie. On mise aussi sur les produits déshydratés comme les champignons. C’est une belle façon d’ajouter du local dans l’assiette peu importe la saison.
4. Se rendre directement chez les producteurs
Plusieurs fermes qui produisent des fruits et légumes, de la viande ou qui transforment des aliments possèdent des boutiques sur place. En s’y rendant, on a le bonheur de côtoyer les producteurs et de leur poser nos questions tout en s’assurant de la provenance des aliments. Pendant l’été, on repère les différents kiosques extérieurs sur les fermes ou près des marchés d’alimentation.
5. Choisir des produits équivalents d’ici, c’est facile!
La plupart des aliments qu’on trouve sur les étagères des épiceries ont leur pendant québécois, qu’il s’agisse de biscuits, de mayonnaise, de crème glacée, de ketchup et d’une foule de produits qu’on utilise en cuisine au quotidien. La qualité et la saveur sont au rendez-vous, au même titre que les grandes marques connues d’ailleurs. Et il est facile d’en trouver au même prix.
6. Acheter dans les marchés publics
Les grands marchés publics et les marchés fermiers régionaux sont les lieux de rassemblement de nombreux producteurs d’ici. On y trouve plusieurs aliments locaux au même endroit. On peut même demander au commis sur place de nous indiquer la provenance exacte d’un fromage, d’une charcuterie ou d’un alcool, par exemple.
7. Chercher les appellations réservées du Québec
Certains produits sont protégés légalement par des «appellations réservées». Elles désignent des produits qui se distinguent par des caractéristiques particulières ou par la manière dont ils sont fabriqués. Au Québec, on retrouve ces appellations réservées:
- Agneau de Charlevoix
- Biologique
- Cidre de glace du Québec
- Fromage de vache de race canadienne
- Maïs sucré de Neuville
- Vin de glace du Québec
- Vin du Québec
8. Questionner les pros
La clé pour acheter plus de produits d’ici? Poser des questions. On n’hésite pas à demander au fromager, au boucher ou à l’épicier la provenance de ce qu’on met dans nos sacs d’emplettes. Ils sont les plus qualifiés pour nous aider.
En choisissant des aliments québécois, on fait une grande différence pour nos producteurs. Avec des petits choix au quotidien, on stimule notre économie à coup de paniers d’épicerie tout aussi bien remplis. Par ici, les produits d’ici!
Cet article est une collaboration entre RICARDO et le gouvernement du Québec.