Recettes  

7 projets culinaires pour prendre son temps en cuisine

On inspire. On expire. On cuisine. Cet exercice de méditation culinaire, on le pratique avec des plats qui doivent leur qualité au temps consacré à leur préparation ou dont les ingrédients ont bénéficié de la lenteur du vieillissement ou de la fermentation, comme le kimchi ou l’ail noir. Voici 7 projets culinaires à faire, pour prendre son temps en cuisine.

1. Du chou fermenté

Cette recette de kimchi demande 1h30 pour dégorger les légumes, 1h pour les égoutter, 4 jours de fermentation et elle se conserve 8 à 12 mois au réfrigérateur. Ce condiment coréen profite du temps pour se bonifier. Comme les aliments fermentent, on s’assure de suivre toutes les étapes pour éviter les intoxications. Après plusieurs jours d’attente, on déguste enfin notre kimchi dans un sauté de crevettes qui se prépare en une dizaine de minutes ou en garniture dans les sandwichs, les burgers, les riz frits ou les nouilles ramen.

2. Des gnudis

Les gnudis ressemblent un peu à des gnocchis sans pommes de terre ou à des raviolis sans pâte. À la farine on mélange de la ricotta, du parmesan et un jaune d’œuf. Les gnudis sont si tendres et soyeux qu’on a l’impression de croquer dans de petits nuages. Pour arriver à cette texture légère, les boules de pâte doivent passer deux jours au réfrigérateur, enrobées de farine, pour qu’une fine enveloppe se forme et qu’elles n’éclatent pas en cuisant.

3. Des tortillas maison en deux façons

En prenant le temps de pétrir nos tortillas et de les cuire à la poêle (soit 45 minutes à confectionner), on opte pour une méthode plus élaborée, mais améliorée, des quesadillas. Pour réaliser des tortillas de blé, les seuls ingrédients nécessaires sont de la farine blanche, du sel, de l’huile et de l’eau qu’on laisse reposer puis qu’on abaisse. Quant aux tortillas de maïs, l’utilisation de la farine de maïs de type masa harina est indispensable, et non interchangeable avec une autre farine de maïs.  

4. Des quesadillas version longue

En la cuisant trois heures au four à 150 oC (300 oF), l’épaule de porc, utilisée dans cette recette, caramélise et devient fondante. Elle baigne dans un mélange de bouillon de poulet, de jus d’orange et de piments chipotle en sauce adobo qui lui confère un goût fumé et relevé. On défait la viande à la fourchette et on la sert avec des tortillas de blé ou de maïs, ou en pièce de résistance, accompagnée d’une purée de pommes de terre au maïs

5. Un pain tressé

Chaque pain nécessite un temps de levée. Le pain challah, lui, prend 3 heures à lever. Ce pain aux œufs de tradition juive requiert une étape supplémentaire qui consiste à former trois longs boudins de pâte et à les tresser. Ce tressage donne fière allure au pain et impressionne à tout coup la visite au brunch. À la fois sucré et salé, il est garni de graines de sésame. On l’apprécie grillé, servi avec notre confiture de coings

6. Une confiture automnale

Les coings sont des fruits d’environ 10 centimètres de diamètre, cousins de la poire. Leur chair jaune très ferme demande une précuisson dans l’eau avec du jus de citron pendant 20 minutes. On les transforme en confiture en y ajoutant du sucre et en laissant mijoter un peu moins de deux heures. Une fois confits, les coings prennent une teinte rose foncé. 

7. Une recette de bifteck de côte de bœuf vieilli

Les ingrédients de cette recette, qui ont maturé en amont, offrent des saveurs très concentrées. Pour le bifteck, on utilise du bœuf qui a vieilli de 20 à 30 jours à la boucherie. Celui-ci est très tendre et son important persillage le rend très goûteux. Pour la sauce, on intègre de l’ail noir, un ail bruni pendant des jours, qui a une saveur légèrement sucrée se rapprochant de celle du pruneau. Une toute petite quantité suffit pour parfumer la sauce.  

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