Celui qui a longtemps occupé le poste de designer graphique au sein de l’entreprise a vu ses fonctions évoluer et il se consacre désormais à temps plein au rôle de photographe, avec la confiance de ses collègues et de son employeur. On lui a posé des questions sur sa passion pour l’art visuel (et la cuisine!), son parcours et ses techniques pour réaliser les meilleurs clichés possible.
1. Qu’est-ce qui t’a initialement attiré vers le monde de la photographie?
«Depuis toujours, j’aime regarder de belles images. Quand j’étais enfant, mes parents avaient un couple d’amis dont le conjoint était photographe journalistique professionnel. Il avait toujours son appareil accroché au cou, prêt à prendre une photo. J’étais fasciné par lui. Cela a été l’élément déclencheur et c’est ce qui m’a donné envie d’explorer ce média et de suivre des cours de photographie.»
2. Comment as-tu jumelé tes passions pour la photographie et la cuisine?
«Je suis une personne qui aime cuisiner. Ça fait partie de l’ADN de ma famille. Chez ma mère et ma grand-mère, cet intérêt a toujours été présent. Ça a été un rêve pour moi de combiner mes deux passions. J’ai notamment fait un stage avec un photographe culinaire pendant mes études en photographie et j’ai eu une étincelle. J’avais évidemment RICARDO Media dans ma mire. Mon rêve s’est réalisé lorsque j’ai remplacé une designer graphique qui partait en congé de maternité. Cela fait maintenant huit ans que je suis chez RICARDO, dont quatre ans comme photographe.»
- • DEP en infographie au Centre de formation professionnelle Compétences Outaouais
- • Cours de photographie à La Cité collégiale à Ottawa
- • Formation en design graphique à l’UQAM
- • Contrat à la Chambre des communes dans l’équipe des communications à Ottawa
- • Concepteur graphique de différents magazines, dans le domaine culinaire
- • Designer graphique, puis photographe pour RICARDO Media
3. Comment s’est déroulée ta transition de graphiste à photographe dans l’entreprise?
«Ça s’est fait naturellement. On avait besoin de photos pour la boutique en ligne. J’ai signifié mon intérêt et comme j’avais une formation dans le domaine et un appareil photo, la directrice artistique m’a lancé le défi de les réaliser. Ma première expérience s’est très bien passée. Ensuite, les besoins de RICARDO Media ont augmenté et, petit à petit, on a commencé à me confier de plus gros dossiers. Parallèlement, on a installé un studio à même nos bureaux, ce qui m’a permis de continuer à faire mes preuves. Tous aimaient l’idée d’avoir un photographe professionnel à l’interne.»
4. Comment décris-tu l’ambiance de travail chez RICARDO?
«Je trouve qu’on a un gros carré de sable dans lequel jouer, une grande liberté. Le magazine a toujours été de son temps et c’est très stimulant. C’est un milieu convivial et je m’y sens bien. Dès le jour 1, j’ai pu compter sur la bienveillance de mes collègues qui m’ont apporté des critiques constructives et encourageantes. Le travail d’équipe et l’entraide font partie de mon quotidien.»
«J’ai un parcours de photographe assez atypique. Par exemple, je n’ai jamais été assistant pour un photographe, alors que c’est souvent la porte d’entrée dans le milieu. Je suis très reconnaissant de la chance que j’ai eue et de la place que m’ont donnée Brigitte et Ricardo. Ils m’ont toujours fait confiance.»
5. Quelles sont tes sources d’inspiration?
«J’ai toujours aimé Martha Stewart pour ses magazines, ses ambiances, son univers très réaliste. Elle a été dans les premières à proposer un life style. Elle est allée chercher des photographes de mode, qui avaient une autre vision de la photographie. C’est pour ça qu’on aime son style éditorialiste, presque journalistique. J’aime beaucoup aussi le photographe Wout Hendrickx. Plus près de nous, il y a Maude Chauvin et Dominique Lafond dont j’admire le talent.»
6. Quels sont les aspects les plus gratifiants dans ton travail?
«Lorsque mes collègues sont impressionnés par les projets de grande envergure qu’on arrive à faire dans notre studio, ça me donne des ailes. Et lorsqu’on crée du contenu en collaboration avec des annonceurs, la satisfaction des clients, c’est du bonbon! Mon travail, avec celui des stylistes, de la directrice artistique et de la designer graphique, c’est de faire de la mise en scène. On raconte une histoire à travers les photos. On veut que ce soit beau, que ça inspire, que ça crée du rêve. Quand on arrive à créer tout ça et que les gens nous disent que ça leur donne envie de cuisiner, c’est très valorisant.»
7. Quels sont les projets qui te rendent particulièrement fier?
«Je pense entre autres à un dossier sur les agrumes dont je suis vraiment content. Plus récemment, dans notre magazine d’été, le dossier sur les mezzés. Je suis vraiment satisfait de moi, je le vois comme une œuvre d’art. Ce n’est pas un travail qui se fait tout seul. Tout le monde arrive avec son expertise et y met son grain de sel. Je travaille avec des passionnés et c’est vraiment motivant.»
8. Quelle est la meilleure façon d’évoluer dans ton travail au sein de l’entreprise?
«Je tente de rester à jour, de regarder ce qui se fait ailleurs dans le domaine et de tester de nouvelles affaires. Bref, chaque fois que je prends des photos, j’essaie de m’améliorer. J’ajuste la lumière, la coloration et j’aiguise mon œil à force d’en faire. Dans mon travail, je sens que je peux innover et arriver à mes fins, de mille et une façons. Il faut demeurer autocritique envers son travail, se laisser cet espace et se le permettre. C’est la meilleure façon d’avancer.»
9. Quels conseils donnerais-tu à ceux qui veulent se lancer dans la photographie culinaire?
«Premièrement, d’aller chercher une vraie formation pour comprendre les bases de la photographie. Elles sont très importantes. C’est essentiel de saisir comment fonctionne la lumière, car les possibilités avec elle sont infinies. C’est rien d’autre que de la science physique. Deuxièmement, observer la lumière dans son quotidien, ainsi que les fonds et les textures, en regardant des photos. Finalement, si on est attiré par le créneau alimentaire, il faut évidemment s’y intéresser beaucoup. Il faut même que tu en manges!»
Jean-Michel est non seulement passionné par son sujet (la cuisine!), mais il se démarque aussi par sa grande générosité envers ses collègues en apportant souvent au bureau du pain et des muffins anglais qu’il a faits lui-même.
C’est en mettant l’humain au cœur de sa culture d’entreprise que RICARDO Media permet à ses employés de s’épanouir et d’évoluer en ses rangs. Pour connaître les occasions et les propositions d’emploi au sein de l’entreprise, c’est ici.