Comment ça se cuisine?
Tout ce qu’on cuisine avec le romarin se cuisine avec des aiguilles de sapin. On les utilise fraîches ou séchées, entières ou hachées, pour parfumer plats mijotés, boulettes, sauces et marinades. Leur arôme résineux s’accorde à merveille avec l’agneau et le gibier. Côté sucré, on ose les ajouter dans une foule de desserts, comme des sorbets, des biscuits sablés, la panna cotta et le chocolat chaud. Et bien sûr, pour aromatiser et décorer les cocktails, comme notre punch aux framboises et au sapin.
Boissons
Punch aux framboises et au sapin
Ça goûte quoi?
Les jeunes pousses vert pâle qui apparaissent au bout des branches au printemps sont plus tendres, avec des arômes plus délicats et fruités que les aiguilles matures. On les cueille au printemps ou on les achète séchées dans des boutiques spécialisées ou en ligne. Séchées, ces pousses ont un goût de bonbon à la cerise! Les aiguilles matures, de couleur vert foncé, ont un goût boisé plus prononcé.
On peut cueillir les aiguilles directement de notre sapin de Noël! Mais bien que les aiguilles d’arbres sauvages puissent être consommées sans crainte, les sapins cultivés sont parfois traités avec des insecticides. Mieux vaut rincer les branches à l’eau avant de les cuisiner.
C’est bon pour moi?
Les aiguilles de tous les conifères sont riches en vitamine C. Ce sont d’ailleurs des infusions de sapinage qui ont sauvé l’équipage de Jacques Cartier d’une carence en vitamine C (le scorbut) en 1535.
D’où ça vient?
S’il n’est pas dans nos habitudes de manger notre sapin de Noël, le sapin baumier est utilisé par les Autochtones depuis toujours pour des usages culinaires et médicinaux. Ce roi des forêts pousse à l’état naturel et est également cultivé et vendu pour qu’on en décore notre salon pendant le temps des fêtes. On distingue le sapin baumier des autres conifères, comme le pin et l’épinette, grâce à ses aiguilles plates qui portent deux lignes blanches au-dessous.
Cet article est une collaboration entre RICARDO et Passion Jardins.