1. En stock
On retrouve le tamarin dans les épiceries asiatiques et dans certains supermarchés. Les gousses fraîches sont une denrée rare au Québec. On le trouve surtout sous forme de concentré vendu en pot ou en bloc de pâte séchée. Celle-ci doit être mise à tremper une dizaine de minutes et passée au tamis pour en retirer les parties fibreuses afin de l’inclure à une marinade ou à une sauce.
2. Sous le soleil
Cette grosse gousse est le fruit du tamarinier, un grand arbre originaire d’Afrique qu’on retrouve aujourd’hui dans toutes les régions tropicales. Son nom est un dérivé de l’arabe – tamâr hindi – qui signifie « datte de l’Inde ». Il fut nommé ainsi parce que sa pulpe, se trouvant sous sa coquille et entourant les graines, fait penser à celle des dattes séchées.
3. À toutes les sauces
Vous avez probablement déjà consommé du tamarin sans le savoir. Il entre dans la composition de chutneys indiens, rougails réunionnais, sambals indonésiens, et il confère une note vinaigrée aux célèbres sauces HP et Worcestershire. À ne pas confondre avec le tamari, un type de sauce soya !
4. Doux-amer
C’est pour sa saveur à la fois acidulée et fruitée que le tamarin, frais ou transformé, est populaire dans la cuisine asiatique. On le retrouve dans des déclinaisons salées (soupes, pad thaï, caris) et sucrées (sorbets, limonades, bonbons). Il rehausse un plat en soulignant les saveurs des autres aliments qui le composent.
5. Rien ne se perd
Le tamarin s’utilise en totalité, même si sa pulpe est la partie la plus utilisée. Fraîche, elle peut se déguster telle quelle ou saupoudrée d’un peu de sucre. En Thaïlande, on utilise les graines du fruit, rôties puis moulues, pour aromatiser le café. Les feuilles et les fleurs servent à préparer des salades de poisson et des soupes.