1. Pois poilus
Les edamames (à prononcer edamamé) sont cultivés depuis des millénaires en Asie. On retrouve un léger duvet sur les gousses. Elles sont cueillies avant maturité, lorsqu’elles sont encore vertes et liées à leurs rameaux, alors que les fèves sont tendres et bien sucrées. Une fois les gousses matures, on utilise les fèves dans la confection du tofu et du lait de soya.
2. « Hapéricots »
On les sert en cosse à l’apéritif pour accompagner les bières dans les izakayas (brasseries japonaises). Ils se dégustent à même leur enveloppe que l’on presse entre les dents pour en extraire les fèves.
Bouchées
Fèves de soya pour l'apéro
3. Offrande au temple
La plus ancienne référence aux edamames remonte à 1275 au Japon. Dans l’une de ses notes, le moine bouddhiste Nichiren Shônin remercie un habitant pour le don de fèves de soya à son temple. De plus, pendant les épisodes de famine en Chine, on suggérait aux gens de manger les feuilles ainsi que les gousses entières. On consomme abondamment les edamames au Japon, en Chine, en Corée et à Hawaï.
4. Voir vert
Leur saveur rappelle celle des pois sucrés et des pois mange-tout avec un léger goût de noisette. Ils se mangent chauds ou froids après avoir été blanchis ou cuits à la vapeur. On utilise les fèves sous leur forme brute pour ajouter une touche croquante et colorée à des sautés, des salades, des plats végétariens et des soupes. On peut aussi les cuisiner sous d’autres formes, comme en trempette.
Trempettes et tartinades salées
Trempette aux edamames, à la lime et au sésame grillé
5. Super légumineuse
Dans la famille des légumineuses, les edamames sont champions. Une portion de 125 ml (75 g) d’edamames surgelés donne 9 g de protéines une fois cuits. Ils sont riches en fibres et fournissent du fer, du phosphore, du calcium, du potassium et des phytoestrogènes. On les vend en gousse ou écossés, frais ou surgelés, et on en trouve même de marque locale cultivés ici.