Le boudin noir, à cause de ses origines modestes sans doute, est trop souvent, et à tort, boudé. Cette charcuterie était considérée à l’origine comme un plat canaille, c’est-à-dire qu’elle n’était servie que dans les tavernes. Pourtant, elle a tout pour plaire, surtout quand on la combine à l’acidité et au sucré de la pomme. Cet accord fait entrer le boudin dans la grande société. Il faut dire que, bien apprêté, le boudin fait complètement oublier celui, beaucoup trop poêlé, de Mémé.