C’est l’ingrédient par excellence pour épaissir et lier le gaspacho. De plus, il lui confère une texture onctueuse et en accentue la saveur. On a d’abord fait l’essai avec un pain blanc tranché du commerce, mais on s’est vite rendu compte que le pain de campagne artisanal, au goût plus prononcé, rehaussait la préparation et la garniture, formée entre autres de croûtons. Pour réaliser cette soupe, on passe donc à la boulangerie.
On a fait un pied de nez à la version classique espagnole en remplaçant le poivron vert, qui donne une saveur herbacée à la préparation, par un poivron rouge, naturellement plus doux. C’est non seulement une belle façon de raviver la couleur du potage, mais aussi de réduire l’acidité de la tomate.
Elles sont l’ingrédient clé de cette soupe à base de légumes crus, qu’on pourrait comparer à une salade liquide. Dans cette optique, on évite les tomates en conserve et on leur préfère celles de saison, rouges et bien mûres. Les meilleures sont offertes de juillet à septembre. Il est important de les blanchir, de les peler et de les épépiner avant de les utiliser, car la peau crée une texture désagréable et les pépins donnent un goût amer à
la préparation.
Une bonne quantité d’huile d’olive est nécessaire pour créer l’émulsion parfaite et enrichir le potage. C’est donc l’occasion d’opter pour ce qu’il y a de mieux ! Chaque cuillérée ajoutée fait ressortir la saveur de ces délicieux fruits de sorte que, si on privilégie une huile de qualité supérieure, le gaspacho sera encore meilleur.