Depuis que mes enfants sont petits, ils viennent faire l’épicerie avec moi. Ils choisissent selon les rabais et regardent le prix des aliments (il faut pouvoir bien apprécier la pomme grenade ou la mandarine Sumo à 3,50$ lorsqu’on la mange!). Je veux en faire des adultes responsables et reconnaissants.
Avant le confinement, ils ont aussi eu, à l’occasion, de petites épiceries à faire eux-mêmes. J’étais là, mais ils devaient suivre eux-mêmes leur liste. Une bonne pratique pour la lecture et la débrouillardise. Depuis, si mon garçon ne trouve pas un aliment, il est très à l’aise de le demander au commis d’épicerie.
À la maison, le défi est tout autre. Nous travaillons très fort pour responsabiliser nos enfants en leur confiant de petites tâches afin de les amener à contribuer à la vie familiale. Mais il est beaucoup plus difficile de les motiver pour ces tâches... qu’ils voient plutôt comme des corvées. À part faire leur chambre et ranger leurs jouets, leur implication se limite à mettre leur assiette et leur verre dans le lave-vaisselle. Très minimal.
Une nouvelle réalité
La semaine dernière, j’ai dû avoir un «talk» avec eux. À partir de maintenant, vous avez beaucoup plus de temps devant vous que papa et maman (nous faisons du télétravail, mon mari et moi, et les semaines sont plus chargées que d’habitude!) et vous DEVEZ nous aider. Enfin, le moment tant attendu!
Armés de cette nouvelle directive, ils se sont engagés à contribuer. Mon garçon de 7 ans a donc fait des brassées de lavage et ma grande de 10 ans s’est occupée de la vaisselle. À trois repas par jour à la maison tous les jours, ça fait beaucoup de «brassées de lave-vaisselle» à remplir et à vider. Ils en sont bien capables et je dois lâcher prise, en acceptant que cet apprentissage signifie que ce ne sera pas fait aussi bien que quand c’est maman ou papa qui le fait. Et là, ce midi, la surprise: ils nous ont cuisiné des sandwichs aux tomates toastés. Quelle fierté!
Mon premier souper
Dernièrement, j’ai remarqué que ma grande, qui est plus anxieuse, ne se fait pas beaucoup confiance en cuisinant. Pourtant, je l’implique depuis ses 3 ans à préparer des recettes avec moi. À part ses œufs brouillés et ses toasts à l’avocat, elle n’ose pas en faire plus sans moi. Ai-je été trop derrière elle? Sûrement! Mais voici l’occasion de lui donner des ailes. Demain, elle cuisinera son premier souper pour toute la famille!
THÉMATIQUE
Recettes pour enfants
Lâchez pas, les parents! C’est le bordel chez nous. Les enfants écoutent trop YouTube et Netflix. Mais s’ils peuvent grandir en autonomie durant ces semaines, moi, je dis allons-y! Plus que jamais, la famille est une équipe!
Marisol